Pus ou écoulement. Le 19 décembre, à l'issue de sa prestation de serment, le nouveau président salue le Hirak et déclare que « la grande réussite est le fruit du mouvement populaire initié par notre peuple qui a refusé, grâce à sa conscience, l’effondrement de l’état et de ses institutions », renouvelle son appel au dialogue et promet de réaliser ses revendications « dans le cadre d'un consensus politique et [des] lois de la république »[357],[358]. Le jour même, Ali Laskri, député du Front des forces socialistes, démissionne à son tour de son mandat de parlementaire[83]. Ils s'écrient également : « Ils ont des millions, nous sommes les millions »[480], ou encore « c'est une république pas un royaume »[481]. Soufiane Djilali se dit victime d'une « cabale » sur les réseaux sociaux après avoir réagi à l'appel au dialogue du nouveau président. Le 9 juillet 2019, un supporter algérien ayant brandi une pancarte Yetnahaw ga3 et expulsé d'Égypte lors de la CAN 2019, est condamné à un an de prison ferme[494]. Le 31 juillet, Bensalah remplace Slimane Brahmi au ministère de la Justice par le procureur d'Alger Belkacem Zeghmati[236]. En septembre 2019, Human Rights Watch affirme que le régime « serre la vis » contre les manifestants. La première manifestation depuis le début du ramadan a lieu le 7 mai. Il est poursuivi pour incitation à attroupement, atteinte à l'unité nationale, atteinte à la sécurité nationale, d'après le CNLD[653]. Le 5 juillet 2019, Nadir Fetissi est arrêté à Annaba pour port de l'emblême amazigh, le procureur recquiert contre lui une peine de dix ans de prison pour « atteinte à l’unité nationale ». Le 29 septembre, deux militants du Rassemblement actions jeunesse et un étudiant en médecine sont à leur tour incarcérés. Les slogans phares – « non au cinquième mandat » et « le peuple et l’armée sont frères » – illustrent ce contrôle préemptif de l’ouverture de l’espace politique. À l'aube du 25 septembre, Saïd Bouteflika, Tartag, Toufik, Hanoune sont condamnés à 15 ans de prison, et Nezzar à 20 ans (par contumace)[290]. À la mi-mars 2020, dans le cadre de la Pandémie de Covid-19, et malgré l'organisation de manifestations supplémentaires le samedi, des personnalités politiques et du monde civil demandent la suspension des manifestations. Le 24 novembre, deux autres membres de RAJ, dont le secrétaire général Fouad Ouicher, sont arrêtés[529]. Des cadres vides sont également utilisés lors des rassemblements[475]. Les principales organisations étudiantes annoncent alors une suspension des marches du mardi[397],[398]. Le juge ayant annulé les accusations précédentes et retenu «incitation à la haine», «dénigrement du dogme ou des préceptes de l’islam » et «détention de munitions de guerre de première catégorie[647]. Le professeur universitaire Fouad Benhaddou est placé sous contrôle judiciaire à Relizane pour des publications sur les réseaux sociaux tandis que plusieurs relaxes sont prononcées, une par le tribunal d’El Harrach, une autre par le tribunal d’Amizour (Béjaïa), et deux par le tribunal de Bab El Oued[610]. Le 18 janvier, elle est condamnée à 18 mois de prison[658]. Ensuite s'y substitue des chefs d'entreprises[502]. Alexis Jenni a voyagé au Liban ces derniers temps, il nous raconte les Libanais dans la rue qui manifestent sans violence. Ainsi, Mokrane Aït Larbi, Lyes Merabet, Drifa Ben M’hidi, Drifa, Bouchachi et Mouloud Hamrouche refusent la proposition[222]. Le 17 avril, des milliers de syndicalistes appellent le chef de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, à démissionner[129]. Environ un millier de manifestants célèbrent l'annonce[110],[111]. Le 13 décembre, Abdelmadjid Tebboune, vainqueur de l'élection présidentielle au premier tour, déclare tendre la main au Hirak et prône le dialogue[352]. Le 17 janvier, des « dizaines » de premiers manifestants arrivant le matin à Alger sont interpellés, dont des membres du RCD[576]. Son récit lénifiant d’une « révolution du sourire » vise à vendre un mythe mobilisateur : celui d’un peuple unanime, joyeux, héroïque, se soulevant pacifiquement contre son despote. Si les rassemblements se déroulent globalement dans le calme — se déroulant sans incidents hors de la capitale[496] —, quelques incidents sont relevés à Alger, avec au moins un véhicule incendié et un commerce vandalisé au soir des manifestations[41],[497].Le 1er mars, des affrontements ont lieu entre la police et des groupes de jeunes leur lançant des pierres[41]. Pendant l'été 2019, la mobilisation baisse, alors que le régime tente d'organiser une présidentielle avant la fin de l'année, après avoir fait appel à un panel de dialogue contesté et mis en place une instance d'organisation des élections. Mais une chose est sûre, la France n’est pas l’amie du peuple algérien. Le 25 décembre, la cour d'Alger libère cinq détenus après une réduction de peine, tandis que l'activiste Hadj Ghermoul, libéré en juillet après six mois en prison, est recondamné à 18 mois de prison ferme avec amende[547]. Une telle situation est considérée comme illégale par des constitutionnalistes[161]. Le 24 mars, veille de sa libération, Karim Tabou est condamné en appel à un an de prison ferme, dans des conditions contestées par ses avocats, empêchant ainsi sa sortie de prison[613],[614]. Le 6 octobre, cinq membres du Rassemblement actions jeunesse (RAJ), dont Hakim Addad, sont placés en détention provisoire à Alger[504]. Toujours le 27 mars, Saïd Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Hanoune se réunissent dans une résidence militaire pour décider du renvoi du chef de l'armée et du maintien de Bouteflika en échange de la nomination d'un nouveau Premier ministre chargé de mettre en place la transition promise mi-mars. Le 6 août, la marche des étudiants rassemble 500 personnes, qui rejettent le panel[239]. Le 1er mars 2020, l'activiste Fodil Boumala est relaxé par le tribunal de Dar El Beida[601]. Pour quelle raison ne devons- nous pas regarder les choses qui sont derrière ? Le 22 mai, une nouvelle manifestation étudiante est organisée. Un gonflement derrière le genou peut s'accompagner d'autres symptômes localisés, notamment : Saignement ou ecchymose. En tant que tel, il dispose de pouvoirs réduits et doit organiser une élection présidentielle anticipée — à laquelle il ne pourra se présenter — dans le délai maximal de 90 jours prévu par la Constitution pour son intérim[114]. Le 22 novembre, l'ex-député Khaled Tazaghart est relaxé et libéré à Béjaia[645]. Le 19 février 2021, soit trois jours avant le deuxième anniversaire de la première manifestation Hirak algéroise, Khaled Drareni est libéré sous conditions par la cour d'appel en même temps que 32 autres prisonniers, dans le contexte de l'annonce d'une grâce présidentielle[634]. Certains ont cru à un début de transition démocratique. Condamné à un an de prison ferme en comparution immédiate[569], il est finalement relaxé en appel[570]. Le 25 juillet 2019 est lancé le « Panel de médiation » de Karim Younes , il est totalement rejeté par le Hirak[752]. En cela, ils font preuve d’une certaine naïveté. Hadj Ghermoul est libéré le 20 juillet suivant, après avoir purgé sa peine de cinq mois de prison[157]. Cette notion fait appel à l'anthropologie, qui étudie le comportement et les représentations du monde de l'homme en société. Le Hirak ne parvient pas à transformer le rejet en projet. Le vendredi 21 mai, d'importantes forces de police empêchent les manifestations dans plusieurs wilayas et procèdent à de nombreuses arrestations[451] (800 arrestations selon la LADDH[452]). Le lendemain, 25 février, l'étudiant Amine Benalia retrouve la liberté. Le 31 décembre, Hichem Belaidi est relaxé par le tribunal de Tiaret. Le 5 juin 2020, à Bord-Bou Arreridj, Cherif Ghassoul, arrêté et incarcéré le 24 août 2019 pour « atteinte à l’unité nationale », « collecte de fonds étrangers pour exercice et promotion politique », « possession en vue d’exposition au public d’affiches à des fins de propagande » et « appel à la désobéissance civile », est condamné à six mois de prison ferme et quitte donc la prison ce même jour[625]. Il affirme qu'un tel dialogue déboucherait sur la mise en place d'une instance d'organisation du scrutin, à voter une loi pour l'adopter, à modifier la loi électorale et à fixer la date du scrutin[197]. Des deux côtés, il y a une incapacité à dialoguer. Le vendredi 26 février 2021 voit la reprise des manifestations habituelles du vendredi, interrompues en 2020 à la suite de la pandémie de Covid-19 : de nombreuses cortèges défilent à travers tout le pays, proclamant les slogans traditionnels tels que « État civil et non militaire » et « système dégage »[439]. La majorité d'entre eux ont été arrêtés pour « attroupement et trouble à l’ordre public », l'un d'entre eux pour possession de l'emblème amazigh[578]. Le vendredi 20 mars, aucune marche, aucun rassemblement n'est constaté[395]. Dans le même temps, plusieurs journalistes sont arrêtés et la rédactrice en chef d'Alger Chaîne 3 démissionne le 23 février en guise de protestation contre le traitement du mouvement par sa radio[690]. Algérie, l’armée est-elle derrière le soulèvement du « hirak » ? De la même façon, le « Hirak » est en train de souder l'unité du peuple algérien comme jamais auparavant. Le 6 décembre 2020, « Un congrès pour la citoyenneté » est proposé par Ali Brahimi et Salah Belmeki[759]. Présidente de la Haute-Autorite de la Primaire populaire. Le 9 décembre 2019, Abdallah Benaoum est arrêté à Oran, il est poursuivi pour « délit de possession et diffusion de vidéos visant à porter atteinte au moral des troupes, à la sécurité de l'État, à l'unité et à l'intégrité de la Nation, outrage à corps constitué et incitation aux attroupements »[539]. Le 19 janvier 2020, les 20 manifestants arrétés le 17 janvier sont remis en liberté provisoire avec un procès fixé le 9 février[577]. Le 1er novembre, jour de fête nationale, des centaines de milliers de personnes manifestent dans les grandes villes du pays[333]. Le 30 septembre 2020, le militant Yacine Mebarki est arrêté à Khenchla. En octobre 2019, un mouvement se déroule au Liban avec des revendications similaires avec celui de l'Algérie[792]. Le régime multiplie ainsi les interpellations et les poursuites judiciaires à l'encontre des opposants, avocats, journalistes et autres membres du Hirak[673]. À Skikda, deux manifestants sont relaxés[598]. Le 19 avril, Ramzi Yettou, âgé de 23 ans, blessé dans les heurts une semaine plus tôt, succombe à ses blessures[774]. Une nouvelle manifestation a lieu le 2 août, alors que des manifestants appellent à la désobéissance civile[238]. Le 15 mars, selon une source sécuritaire, quelque quatorze millions de manifestants[77] participent aux marches à travers le pays pour le quatrième vendredi de suite[78]. Elle marque le retour de plusieurs détenus du Hirak[386]. D'une manière générale, de nombreux slogans sont pensés et élaborés dans les réseaux sociaux, et notamment Facebook[495]. Une marche opposée au projet de loi sur les hydrocarbures a lieu le 13 octobre et rassemble de même plusieurs dizaines de milliers[310] de personnes[315]. La date limite du dépôt des candidatures au scrutin présidentiel est fixée au 3 mars 2019[25]. L'année 2019 est marquée par une mondialisation des révoltes populaires, multiplication des conflits sociaux et politiques (au Chili, au Liban, en Irak, en Égypte, à Hong Kong, au Soudan, en Équateur, à Haïti, en Bolivie, au Venezuela, en Guinée, à Barcelone, en France)[790]. Le 18 mars, les artistes manifestent et organisent des débats[81]. Nous en avons marre de cette vie. Son procès est renvoyé à l'audience du 13 décembre 2020. Les manifestants font également des pastiches de chansons connues telles que Bella ciao[785],[786], ou encore Pouvoir assassin d'Oulahlou[787]. Dans la capitale, les vendredis, commencent d'abord des marches de personnes issues de la classe moyenne et supérieure, mais aussi ceux issus de l'élite du pays, des hauteurs de la capitale, de Bouzareah, El Biar Hydra. Entretien Pour le politologue Mohammed Hachemaoui, l'armée est derrière le soulèvement du peuple algérien et. Mais les êtres que nous perdons ne reviennent jamais »[397]. Mais les êtres que nous perdons ne reviennent jamais », « l’interdiction des marches et des rassemblements, quels que soient leurs motifs », « d’une mesure de protection de la santé publique », « incitation à attroupement, outrage à corps constitué et publications Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national », « atteinte à l’intégrité et l’unité nationale et incitation à attroupement non armé », « outrage à corps constitué, offense au président de la République et aux préceptes de l’islam », « incitation à attroupement, publication et distribution de publications pouvant porter atteinte à l’unité nationale et exposition de la vie d’autrui au danger durant la période du confinement », « atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, incitation à attroupement non armé et exposition de la vie d’autrui au danger durant la période du confinement », « offense au président de la République », « incitation à attroupement non armé, offense à corps constitué, et publications de nature à attenter à l’intérêt national », « incitation à attroupement non armé, publications portant atteinte à l’unité nationale et atteinte à l’intérêt national », « incitation à attroupement non armé et publications portant atteinte à l’unité national », « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’islam », « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire », « publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale », « informations ou nouvelles fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public », « incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, exposant directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger », « outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions », « atteinte à la personne du président de la République », « diffusion d’informations susceptibles d’attenter à l’ordre public », « atteinte aux préceptes de l’islam et au prophète », « outrage à corps constitué, atteinte à l’unité nationale et atteinte à la personne du président de la République », « incitation à attroupement, publications pouvant porter trouble à l’ordre public et violation des mesures du confinement sanitaire », Deuxième anniversaire du déclenchement du hirak, ses suites et mort de Bouteflika, « à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice avait été rendue ainsi qu'à d'autres pour lesquelles aucun verdict n'a été prononcé », « les comportements manifestés par certains individus, en ce jour, (qui) procèdent d'une rancœur profonde et d'intentions pernicieuses de parties, connues et occultes, qui tentent désespérément à saper la célébration du 2ème anniversaire du Hirak, béni authentique », « mettre sur pied des plans d’atteinte à l’ordre public, notamment l’exploitation du Hirak (…) dans le but de le faire sortir de son caractère pacifique », « Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie », « ramenez les commandos de l'armée et la BRI, il n’y aura pas de cinquième mandat », « Ils ont des millions, nous sommes les millions », « ce pays est le nôtre et nous imposerons nos choix », « Ali la pointe l’Algérie est en danger, on ne fera pas marche arrière et les autorités iront à la fourrière », Débordements, arrestations et condamnations, « participation à un rassemblement non armé », « appartenance au Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), atteinte à l’unité nationale, publications visant à porter atteinte à l’intérêt national, incitation à attroupement armé et organisation secrète de correspondances à distance susceptibles de porter atteinte à la défense nationale », « victoire de la justice sur l’arbitraire », « attroupement et trouble à l’ordre public », « Les Algériens scandent des slogans réclamant une justice libre et indépendante. Le 22 août, l'ancien ministre de la Justice Tayeb Louh est à son tour placé en détention[247]. Le 6 avril 2020, Abdelwahab Fersaoui, président de l’association Rassemblement action jeunesses (RAJ (arrêté le 10 octobre 2019), est condamné à un an de prison pour « atteinte à l’intégrité du territoire national et incitation à la violence »[617]. Le jour même, se tient une réunion largement boycottée par la majorité des partis sauf ceux proches du pouvoir, au cours de laquelle est envisagé un report du scrutin[136]. Les forces de l’ordre, présentes en masse, se voulaient rassurantes. Il est présidé par Mondher Bouden, le président de l'union générale des étudiants algériens (UGEA). », Deuxième anniversaire du hirak à l’est : Un événement qui a tenu toutes ses promesses à Constantine, Deuxième anniversaire du hirak Les hirakistes de l’Ouest au rendez-vous, Anniversaire du Hirak : Manifestations dans plusieurs villes, An II du Hirak : Nekkaz agressé à Mostaganem, des manifestants arrêtés, Hirak/Anniversaire: des slogans pour l'unité de la patrie et la cohésion Peuple-Armée, Algérie: Le mouvement populaire (Hirak) reprend ses droits, Des journalistes agressés par des « baltaguis » lors de la marche du Hirak à Alger, Alger lance des mandats d’arrêts contre des activistes accusés de « terrorisme », Un mandat d'arrêt international requis contre 4 accusés pour atteinte à l'ordre public, Des intellectuels et acteurs politiques lancent un appel : «Déjouer les provocations contre le combat pacifique des Algériens…», Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie. Le 29 janvier 2020, le CNLD annonce que deux manifestants sont relaxés à Oran et Jijel pour port de drapeau amazigh[583]. Un autre rassemblement, commémorant les événements du 5 octobre 1988, est empêché par la police, qui conduit à de nombreuses arrestations[303]. Au tribunal de Bab El Oued, 21 manifestants ayant participé à une marche nocturne sont condamnés à une amende de 50 000 dinars pour attroupement non armé et trouble à l'ordre public. Le 8 août, Nadir Fetissi sera acquitté « avec la restitution des deux drapeaux amazigh »[503]. La même source ajoute que tous les activistes qui ont comparu avec elle ont été relaxés, sans toutefois préciser leur nombre. La revue militaire El Djeich dénonce, le 8 mai, « des « voix » qui défendent « des agendas douteux » »[700]. Celui-ci ne trouve aucun écho en dehors de quelques wilayas comme celles de Tizi Ouzou, Béjaia Bouira et Bourmedès. Le 2 janvier 2020, Lakhdar Bouregaa est libéré et son procès fixé au 12 mars[554],[555] ; il est condamné le 11 mai suivant à une amende de 100 000 dinars pour « atteinte à corps constitués »[556]. À Alger, un détenu est libéré à la suite d’une réduction de sa peine, après avoir passé trois mois en détention. Le 15 mars, Abdelaziz Djerad appelle les citoyens qui participent aux manifestations à faire preuve de vigilance et à « prendre les précautions nécessaires »[396]. Le tribunal de Bab El Oued condamne deux personnes à un an de prison ferme et une autre personne est libérée[531]. Le 118712.fr est un annuaire gratuit à réponse immédiate. À Khenchela, le 19 février, un poster géant du président de la République est arraché et piétiné, tout comme d’autres portraits, le 21 février à Annaba[37]. Le mouvement de contestation populaire contre le régime en Algérie, appelé Hirak, ne s'est pas essouflé, un an après son début. Il est libéré le 19 février 2021 dans le contexte de la vague de grâces présidentielles d’Abdelmadjid Tebboune, souhaitant marquer le deuxième anniversaire du Hirak[630]. Le lendemain, des juges et des avocats protestent[62]. Le mouvement n’a même pas de site internet ! »[736]. Ceux-ci dénoncent une « provocation », une « insulte » et une « mascarade »[52]. Il décrète que le 22 février sera désormais fêté tous les ans en tant que « Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie »[392]. Le 17 novembre, Halim Feddal, président de l'association non-agrée de lutte contre la corruption est arrêté à Chlef[528]. Le 6 octobre 2020, le jeune Chouaib Kebaili a été tabassé par la police à Annaba, selon la CNLD. Le hirak est un mouvement anti-politique. Le 14 mars à Alger, de nombreuses arrestations sont signalées à l'occasion de la quatrième manifestation organisée un samedi ; les manifestants dénoncent des actes de violence de la part des forces de l'ordre, ce que la police dément[608]. Le 30 décembre à Oran, des citoyens portent plainte contre ces agresseurs[550]. Le 1er août, la démission de Younes est rejetée par le panel[230]. La manifestation du 20 juillet se déroule sans arrestation[224]. Le site Algerian Detainees recense 60 détenus d'opinion à la date du 21 avril 2021, dont les dates d'arrestation, les motifs et lieux de détention sont précisés[665]. Le 31 août, Karim Younes propose le vote par le Parlement d'une loi portant modification du code électoral et une autre portant création d'une autorité nationale d'organisation des élections[261]. Au 28 septembre, la commission des droits de l'homme du Parlement européen fait état de 83 activistes arrêtés[297]. À Alger, ville symbole des manifestations du Hirak, les commerces restent ouverts[345],[346]. Or comme le disait Roland Barthes, le mythe abolit la complexité des actes humains et fonde une clarté heureuse.
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